Edition : Soleil
Scénariste : Bec
Dessinateur : Dumas
Coloriste : Saito
Pages : 56
EAN : 9782302024953
Date de sortie : 12/06/2013
Bande dessinée
Pages : 56
EAN : 9782302024953
Date de sortie : 12/06/2013
Bande dessinée
13 juin 1930. Base de Colina, au beau milieu de la Cordillère des Andes.
Henri Guillaumet, pilote expérimenté de l’Aéropostale, ne se doute pas qu’en décollant ce matin-là, il s’envole en direction de l’enfer. Pris dans une violente tempête, son avion s’écrase au beau milieu des sommets enneigés. Il s’en sort miraculeusement.
Seul et avec de maigres vivres, il choisit d’attendre ses compagnons qui ne tarderont sûrement pas à le repérer. Mais après 3 jours d’espoir vain, il décide de prendre son destin en main et tente de rejoindre l’Argentine. Commence alors un périple de plus de 70 km, entre chutes vertigineuses et fatigue intense, Guillaumet, avec une volonté de fer, s’accroche au son d’une seule et unique pensée : “je sauverai ma peau” !
Critique.
- Que fais-tu Guillaumet ?
- Rien Mermoz...
- Alors vieux, viens avec nous à l'aéropostale, là , il y a du travail, un rude boulot... mais merveilleux.
C'est le dialogue de la première planche où l'on voit Henri Guillaumet face à la Cordillère des Andes, mystique.
Si tout est dit ou presque dans la présentation de l'éditeur, le lecteur restera bouche bée devant la qualité des planches car elles sont absolument sublimes.
On reconnaît bien, les visages de Mermoz, de Guillaumet et d'Antoine de Saint-Exupéry, on admire les détails de l'avion de l'aérèopostale le Potez 25, immatriculé F-A JOZ. Nous sommes subjugués par les dessins des paysages du désert marocain aux sommets de la Cordillère des Andes. Et, les textes sobres et précis, sonnent comme des notes de musique avec une dernière planche très émouvante. C'est un album de bande dessinée très réussi, artistiquement un bijou à déposer dans l'écrin de sa bibliothèque. Enfin et c'est important aussi de le souligner, cet album par sa qualité est un hommage aux aviateurs de l'aéropostale, à ces pionniers, à ces héros.
On attend donc avec impatience, le tome 2 consacré à une autre figure légendaire de l'aéropostale, Jean Mermoz...
Guillaumet dans Terre des hommes
Critique.
- Que fais-tu Guillaumet ?
- Rien Mermoz...
- Alors vieux, viens avec nous à l'aéropostale, là , il y a du travail, un rude boulot... mais merveilleux.
C'est le dialogue de la première planche où l'on voit Henri Guillaumet face à la Cordillère des Andes, mystique.
Si tout est dit ou presque dans la présentation de l'éditeur, le lecteur restera bouche bée devant la qualité des planches car elles sont absolument sublimes.
On reconnaît bien, les visages de Mermoz, de Guillaumet et d'Antoine de Saint-Exupéry, on admire les détails de l'avion de l'aérèopostale le Potez 25, immatriculé F-A JOZ. Nous sommes subjugués par les dessins des paysages du désert marocain aux sommets de la Cordillère des Andes. Et, les textes sobres et précis, sonnent comme des notes de musique avec une dernière planche très émouvante. C'est un album de bande dessinée très réussi, artistiquement un bijou à déposer dans l'écrin de sa bibliothèque. Enfin et c'est important aussi de le souligner, cet album par sa qualité est un hommage aux aviateurs de l'aéropostale, à ces pionniers, à ces héros.
On attend donc avec impatience, le tome 2 consacré à une autre figure légendaire de l'aéropostale, Jean Mermoz...
Guillaumet dans Terre des hommes
Henri Guillaumet (1902-1940) est un pionnier de l’aviation française dans les Andes, l’Atlantique Sud puis l’Atlantique Nord. Antoine de Saint-Exupéry, son ami, lui dédiera son livre, Terre des hommes, en 1939.
"Je t'apporte ici, Guillaumet, le témoignage de mes souvenirs. Tu avais disparu depuis cinquante heures, en hiver, au cours d'une traversée des Andes. (...) Enfin, au cours du septième jour, tandis que je déjeunais entre deux traversées, dans un restaurant de Mendoza, un homme poussa la porte et cria, oh! peu de chose :
- Guillaumet... vivant !
Et, tous les inconnus qui se trouvaient là s'embrassèrent. Dix minutes plus tard, j'avais décollé, ayant chargé à bord deux mécaniciens, Lefebvre et Abri. Quarante minutes plus tard, j'avais atterri le long d'une route, ayant reconnu, à je ne sais quoi, la voiture qui t'emportait je ne sais où, du côté de San Rafaef. Ce fut une belle rencontre, nous pleurions tous, et nous t'écrasions dans nos bras, vivant, ressuscité, auteur de ton propre miracle. C'est alors que tu exprimas, et ce fut ta première phrase intelligible,un admirable orgueil d'homme : " Ce que j'ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait." Plus tard, tu nous racontas l'accident. "
"Je t'apporte ici, Guillaumet, le témoignage de mes souvenirs. Tu avais disparu depuis cinquante heures, en hiver, au cours d'une traversée des Andes. (...) Enfin, au cours du septième jour, tandis que je déjeunais entre deux traversées, dans un restaurant de Mendoza, un homme poussa la porte et cria, oh! peu de chose :
- Guillaumet... vivant !
Et, tous les inconnus qui se trouvaient là s'embrassèrent. Dix minutes plus tard, j'avais décollé, ayant chargé à bord deux mécaniciens, Lefebvre et Abri. Quarante minutes plus tard, j'avais atterri le long d'une route, ayant reconnu, à je ne sais quoi, la voiture qui t'emportait je ne sais où, du côté de San Rafaef. Ce fut une belle rencontre, nous pleurions tous, et nous t'écrasions dans nos bras, vivant, ressuscité, auteur de ton propre miracle. C'est alors que tu exprimas, et ce fut ta première phrase intelligible,un admirable orgueil d'homme : " Ce que j'ai fait, je te le jure, jamais aucune bête ne l'aurait fait." Plus tard, tu nous racontas l'accident. "
Extrait d' Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes, collection Folio Gallimard, pages 38 à 40
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